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DÉFINITIONS, SOURCES ET MÉTHODES

 

 

 

 

 

DÉFINITIONS

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

- A -
Accidents de la circulation
Autant par leur poids sanitaire, social et économique, que par leur médiatisation et leur retentissement dans la vie quotidienne, les accidents de la circulation constituent en France une préoccupation majeure de santé publique.
En matière de prévention des accidents, l’éventail des ressources mobilisées est très large, comportant à la fois des mesures législatives et répressives,  des actions d’éducation du public et l’amélioration de la sécurité des infrastructures et des véhicules.
La période 2011-2020 a été déclarée décennie d’actions pour la sécurité routière par l’ONU.
Les codes CIM10 correspondant à la mortalité par accidents de la circulation pris en compte correspondent aux codes CIM10 = V01-V89 +V99, codes avec prise en compte des subdivisions identifiant le type d’accident ou le
rôle de la victime.

 

Accidents vasculaires cérébraux invalidants
Les accidents vasculaires cérébraux font partie des maladies vasculaires cérébrales regroupant l'ensemble des maladies qui provoquent une altération de la circulation cérébrale. Ils se manifestent le plus souvent subitement, sous forme d'accidents vasculaires cérébraux (AVC). 80 à 90 % des AVC sont de nature ischémique, résultant de l'obstruction ou du rétrécissement d'un vaisseau, les autres sont liés à une hémorragie. Les suites de l’AVC sont souvent graves, avec une forte létalité initiale, une proportion importante de survivants gardant des séquelles, parfois très invalidantes.
Le principal facteur de risque d’accident vasculaire cérébral est l’hypertension artérielle. D’autres maladies cardiaques, le diabète, les dyslipidémies, le tabagisme, la consommation excessive d’alcool… favorisent également la survenue d’AVC.
Pour l’étude de l’ALD incidence pour accident vasculaire cérébral, sont pris en compte l’ensemble des admissions
en ALD 1.

 

Affections de Longue Durée (ALD) 
Il s'agit des affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse, inscrites sur une liste de 30 affections de longue durée (ALD 30), fixée par décret. Ce sont des données médico-administratives. Par nature, leur évolution annuelle est donc très sensible à toute modification réglementaire, administrative (ex : modifications apportées au système d’information...) ou conjoncturelle survenue au cours de l’année.
Liste détaillée des ALD sur le site ameli : Qu'est-ce qu'une affection de longue durée ?

 

ALD incidence générale 
Elle correspond à l’ensemble des nouvelles admissions en ALD, soit le cumul des nouvelles admissions réalisées pour l’une des 30 affections de longue durée de la liste définie par décret.

 

ALD incidence prématurée
Elle correspond à l’ensemble des nouvelles admissions en ALD avant l’âge de 65 ans réalisées pour l’une
des 30 affections de longue durée de la liste définie par décret.

 

Alcool
Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS : lèvres, bouche, pharynx, larynx) et de l'œsophage sont liés à l’alcoolisation chronique qui favoriserait également d’autres cancers (foie, côlon-rectum et sein). Parmi les affections dont est responsable l’alcool, on retrouve également les maladies alcooliques du foie regroupant la stéatose hépatique, l'hépatite alcoolique et la cirrhose alcoolique du foie. La cirrhose peut évoluer vers l'insuffisance hépatique ou le cancer primitif du foie. Par ailleurs, l’alcoolisme chronique entraîne des troubles neurologiques.
Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte sont :
Pour l’étude de l’ALD incidence liée à l’alcool : 
•Les cirrhoses du foie (codes CIM10 : K70 et K746 au sein de l’ALD 6),
•Les psychoses alcooliques et l’alcoolisme (codes CIM10 : F10 au sein de l’ALD 23),
•Les cancers des voies aéro-digestives supérieures (codes CIM10 : C00-14, C15 et C32 au sein de l’ALD 30).

Pour l’étude de la mortalité liée à l’alcool : 
•Les cirrhoses du foie (codes CIM10 : K70 et K746),
•Les psychoses alcooliques et l’alcoolisme (codes CIM10 : F10),
•Les cancers des voies aéro-digestives supérieures (codes CIM10 : C00-14, C15 et C32).

 


- C -
Cancers du côlon rectum
On estime que 60 à 80 % des cancers rectocoliques se développent à partir d’un polype adénomateux dont l’exérèse permet de prévenir la transformation maligne. Les facteurs de risque reconnus de ces cancers sont liés au mode de vie caractérisé par une alimentation riche en graisses, en sucres raffinés et en protéines animales, associé à un faible niveau d’activité physique.
Un programme de dépistage organisé a été généralisé à l’ensemble du territoire national en 2008.
Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte sont :
Pour l’étude de l’ALD incidence pour cancer du côlon rectum : codes CIM10 C18 à C21 au sein de l’ALD 30 Toutes tumeurs.
Pour l’étude de la mortalité par cancer du côlon rectum : codes CIM10 = C18-C21.

 

Cancers de la trachée des bronches et du poumon
Le tabac représente le principal facteur de risque du cancer du poumon. Selon le centre international de recherche sur le cancer (Circ), il est responsable d’environ 80 % des décès chez l’homme et de 70 % chez la femme. L’exposition passive à la fumée est également reconnue comme responsable d’une augmentation du risque de cancer du poumon chez les non-fumeurs. Certains cancers du poumon sont liés à une exposition antérieure (professionnelle, environnementale…) à des produits toxiques : amiante, arsenic, nickel, cobalt, chrome, radon…
Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte sont :
Pour l’étude de l’ALD incidence pour cancer de la trachée, des bronches et du poumon : codes CIM10 C33 et C34 au sein de l’ALD 30 Toutes tumeurs.
Pour l’étude de la mortalité par cancer de la trachée, des bronches et du poumon : codes CIM10 = C33-34.

 

Cancers du sein
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle et polygénique. Les formes familiales avec une prédisposition génétique concernent 5 à 10 % des cancers.
Le rôle de l’exposition aux œstrogènes (en lien notamment avec une puberté précoce ou une ménopause tardive, une première grossesse au-delà de 30 ans ou l’absence de grossesse) et de la consommation d’alcool est bien établi.
Un programme de dépistage organisé a été généralisé à l’ensemble du territoire national à partir de 2004.
Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte sont :
Pour l’étude de l’ALD incidence pour cancer du sein : code CIM10 C50 au sein de l’ALD 30 Toutes tumeurs.
Pour l’étude de la mortalité par cancer du sein : code CIM10 = C50.

 

Cancers des VADS
Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) regroupent les cancers de la sphère "lèvres, bouche, pharynx" et ceux du larynx. En effet ces différents cancers sont largement attribuables aux consommations de tabac et d’alcool, en particulier lorsque celles-ci sont associées.
Le rôle d'une infection par le papillomavirus humain (types 16 et 18) dans la survenue de ce type de cancers est par ailleurs clairement établi.
Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte sont :
Pour l’étude de l’ALD incidence pour cancer des voies aérodigestives supérieures (VADS) : les tumeurs malignes des lèvres, de la cavité buccale et du pharynx (CIM10 : C00 à C14), de l’œsophage (CIM10 : C15) et du larynx (CIM10 : C32) au sein de l’ALD 30 Toutes tumeurs.
Pour l’étude de la mortalité par cancer des voies aérodigestives supérieures (VADS) : les décès par tumeur maligne des lèvres, de la cavité buccale et du pharynx (CIM10 = C00-C14), de l’œsophage (CIM10 = C15) et du larynx (CIM10 = C32).

 

Cardiopathies ischémiques (ou maladies coronaires)
Les cardiopathies ischémiques (ou maladies coronaires) regroupent l’ensemble des troubles ou maladies engendrés par la souffrance du muscle cardiaque lorsqu’il est privé d’oxygène, en raison de l’obstruction plus ou moins complète d’une artère coronaire le plus souvent par des phénomènes d’athérosclérose. Selon l’importance, la brutalité et la durée de la privation d’oxygène, la souffrance du myocarde se manifeste de différentes façons : douleurs d’angine de poitrine, infarctus aigu du myocarde (ou syndrome coronarien aigu), atteinte ischémique chronique avec insuffisance cardiaque, troubles du rythme cardiaque, voire mort subite.
Parmi les facteurs de risque principaux figurent le tabagisme actif ou passif, le diabète, l’hypertension artérielle, les dyslipidémies, le surpoids et l’obésité et la sédentarité.
Pour l’étude de l’ALD incidence pour maladie coronaire (ou cardiopathies ischémiques), sont pris en compte l’ensemble des admissions en ALD 13.

 

CIM-10 
La CIM-10 correspond à la dixième révision de la classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes définie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette classification est donc utilisée pour le code des statistiques de morbidité et de mortalité. La CIM10 comporte 12 000 rubriques réparties en 21 chapitres dont un est consacré aux causes externes (accidents, homicides et suicides). Consulter la version française de la CIM-10 en ligne sur le site de l'OMS : http://apps.who.int/classifications/icd10/browse/2008/fr.

 

 


- D -
Densité de population
C’est le ratio qui rapporte la population d’un territoire à sa superficie. La densité de population s’exprime en habitants par kilomètre carré.

 

Densité médicale
La densité médicale est le ratio qui rapporte les effectifs de médecins (omnipraticiens, spécialistes...) à la population d'un territoire donné. La densité médicale s'exprime en nombre de médecins (par exemple) pour 100 000 habitants.

 

 

 


- E -
Évolution annuelle moyenne de la population
Appelée aussi taux de croissance annuel moyen de la population, elle s’exprime en pourcentage. L’écart entre la population mesurée entre deux recensements consécutifs ou solde intercensitaire se décompose en un solde des naissances diminué du solde des décès et augmenté du solde migratoire.

 

 

 


- I -
Indicateur conjoncturel de fécondité (ICF)
Appelé également indice synthétique de fécondité, ou somme des naissances réduites, il mesure le nombre moyen d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

 

Indice comparatif de mortalité (ICM)
L’ICM permet de comparer la situation de mortalité d’un territoire par rapport à un niveau géographique de référence (dans le cas présent, il s’agit de la France métropolitaine au recensement de la population de 2015 pour les indicateurs calculés à l'échelle des pays et des EPCI) en éliminant les effets dus aux différences de structure par âge des populations qui les composent (par exemple, un territoire avec une forte proportion de personnes âgées est naturellement soumis à une mortalité plus élevée). Les écarts observés entre les territoires à l’aide de l’ICM doivent donc trouver une explication en lien avec d’autres déterminants (environnement, contexte socio-économique, comportements à risques, offre de soins,...). Les différences de mortalité entre les sexes étant très marquées, les ICM ont été calculés séparément pour les hommes et pour les femmes. La typologie de l’ICM présentée dans les cartes du document est réduite à trois classes selon un test statistique de significativité :
1- Un ICM significativement inférieur à 100 indique une sous-mortalité par rapport à la France,
2- Un ICM significativement supérieur à 100 indique une surmortalité par rapport à la France,
3- Un ICM significativement non différent de 100 indique une mortalité équivalente à celle de la France.

 

Indice comparatif de nouvelles admissions en ALD 
La méthode de calcul et le principe sont les mêmes que pour l’indice comparatif de mortalité mais cet indicateur repose sur les nouvelles admissions en ALD. Le niveau géographique de référence pris en compte pour les indicateurs calculés à l'échelle des pays est celui de la population de France métropolitaine au recensement de la population de 2006 et celui de la population de France métropolitaine au recensement de la population de 2015 pour les indicateurs calculés à l'échelle des EPCI. La typologie de l’Indice Comparatif de nouvelles admissions en ALD (IC-ALD) présentée dans les cartes du document est réduite à trois classes selon un test statistique de significativité :
1- Un ICR significativement inférieur à 100 indique une moindre incidence des ALD par rapport à la France,
2- Un ICR significativement supérieur à 100 indique une incidence des ALD plus importante par rapport à la France,
3- Un ICR significativement non différent de 100 indique une incidence des ALD équivalente à celle de la France.

 

Indice comparatif de recours
La méthode de calcul et le principe sont les mêmes que pour l’indice comparatif de mortalité mais cet indicateur reposant sur les données régionales du Système National des Données de Santé géré par l’Assurance Maladie, le niveau géographique de référence est la région Bretagne. La typologie de l’Indice Comparatif de Recours (ICR) présentée dans les cartes du document est réduite à trois classes selon un test statistique de significativité :
1- Un ICR significativement inférieur à 100 indique un moindre recours par rapport à la Bretagne,
2- Un ICR significativement supérieur à 100 indique un recours plus important par rapport à la Bretagne,
3- Un ICR significativement non différent de 100 indique un recours équivalent à celui de la Bretagne.

 

Indice de vieillissement 
C’est le rapport de la population des 65 ans et plus à celle des moins de 20 ans. Un indice autour de 100 indique que les 65 ans ou plus et les moins de 20 ans sont présents dans des proportions similaires sur le territoire. Plus l’indice est faible, plus le rapport est favorable aux jeunes, plus il est élevé, plus il est favorable aux personnes âgées.

 

Insuffisance respiratoire chronique grave
La principale cause d’insuffisance respiratoire chronique est représentée par la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), maladie respiratoire chronique, attribuable au tabagisme dans plus de 80 % des cas. Les autres facteurs de risque comprennent les expositions professionnelles, la pollution atmosphérique, l’exposition passive à la fumée de cigarette et des facteurs génétiques.
Pour l’étude de l’ALD incidence pour insuffisance respiratoire chronique grave, sont pris en compte l’ensemble des admissions en ALD 14.

 

 

 

 

- M -
Maladies coronaires (cardiopathies ischémiques)
Les maladies coronaires (cardiopathies ischémiques) regroupent l’ensemble des troubles ou maladies engendrés par la souffrance du muscle cardiaque lorsqu’il est privé d’oxygène, en raison de l’obstruction plus ou moins complète d’une artère coronaire le plus souvent par des phénomènes d’athérosclérose. Selon l’importance, la brutalité et la durée de la privation d’oxygène, la souffrance du myocarde se manifeste de différentes façons : douleurs d’angine de poitrine, infarctus aigu du myocarde (ou syndrome coronarien aigu), atteinte ischémique chronique avec insuffisance cardiaque, troubles du rythme cardiaque, voire mort subite. Parmi les facteurs de risque principaux figurent le tabagisme actif ou passif, le diabète, l’hypertension artérielle, les dyslipidémies, le surpoids et l’obésité et la sédentarité.
Pour l’étude de l’ALD incidence pour maladie coronaire (ou cardiopathies ischémiques), sont pris en compte l’ensemble des admissions en ALD 13.

 

Maladies de l’appareil circulatoire
Les maladies de l'appareil circulatoire sont pour la plupart des affections graves, souvent liées entre elles et susceptibles de mettre en jeu le pronostic vital. C’est notamment le cas des cardiopathies ischémiques, des cardiopathies valvulaires, de l'insuffisance cardiaque, des troubles du rythme cardiaque fréquemment associés à ces pathologies et des maladies vasculaires cérébrales. Les pathologies veineuses périphériques (phlébites, varices, hémorroïdes,...) sont également fréquentes, mais en général de moindre gravité, à l'exception de l'embolie pulmonaire.
Plusieurs facteurs constitutionnels et comportementaux, fréquents et souvent associés, favorisent la survenue de ces pathologies (cf. accident vasculaire cérébral invalidant et cardiopathie ischémique).
Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte correspondent aux codes CIM10 = I00-I99.

 

Maladies de l’appareil respiratoire
Les maladies de l'appareil respiratoire regroupent des affections très différentes, notamment en termes de gravité, et parfois difficiles à classer, en particulier chez le sujet âgé. Elles peuvent être aiguës, essentiellement d’origine infectieuse (bronchite aiguë, pneumonie, infections des voies respiratoires supérieures) ou d’évolution chronique comme la bronchite chronique ou l’asthme.
Les affections présentées dans le tableau de bord correspondent uniquement à celles classées dans le chapitre X de la classification internationale des maladies (10ème édition) de l’OMS : "Maladies de l'appareil respiratoire".
Des pathologies graves ou fréquentes, et notamment le cancer du poumon, le mésothéliome pleural, la tuberculose pulmonaire, ou encore le syndrome d'apnées du sommeil ou la mucoviscidose, n’y sont pas étudiées.
Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte correspondent aux codes CIM10 = J00-J99.

 

Mortalité évitable par des actions de prévention 
La sélection des décès évitables par des actions de prévention se base sur la méthodologie adoptée par Eurostat et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en 2019. Sont retenues les causes de décès que des interventions de santé publique et de prévention primaire efficaces permettraient essentiellement d’éviter.
Un seuil de 74 ans a été retenu pour l’ensemble des décès relatifs à la mortalité évitable par la prévention.
En savoir plus sur la mortalité évitable par des actions de prévention et les causes de décès retenues.

 

Mortalité prématurée  
Elle correspond à l’ensemble des décès toutes causes confondues qui surviennent avant l’âge de 65 ans.

 

 

 

- P -
Part des personnes âgées de 75 ans et plus vivant seules à domicile
C’est le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus vivant seules à domicile pour 100 personnes âgées de 75 ans et plus.

 

Part de salariés ayant un emploi précaire
C’est le nombre de personnes âgées de 15 ans à 54 ans ayant un emploi salarié autre qu’un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) à temps plein pour 100 personnes de 15 ans à 54 ans ayant un emploi salarié.

 

Pays
Il correspond à un zonage géographique issu de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999, dite loi Voynet. Ces territoires se caractérisent par une cohésion géographique, économique, culturelle ou sociale, qui en font un lieu d'action collective qui fédère des communes, des groupements de communes, des acteurs socio-économiques (…) autour d'un projet commun de développement, et constituant un niveau privilégié de partenariat et de contractualisation qui facilite la coordination des initiatives collectives en faveur du développement local. Source : https://anpp.fr/payspetr/definition-pays-petr/.

 

 

 

 

- R -

Revenu annuel moyen des ménages
C'est le rapport des revenus disponibles qui comprennent les revenus d’activité nets des cotisations sociales, les indemnités de chômage, les retraites et pensions, les revenus du patrimoine (fonciers et financiers) et les autres prestations sociales perçues, nets des impôts directs (impôt sur le revenu, taxe d’habitation, contribution sociale généralisée – CSG –, contribution à la réduction de la dette sociale – CRDS – et prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine) aux unités de consommation qui sont calculées selon l’échelle d’équivalence dite « de l’OCDE modifiée » attribuant 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes âgées de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.
Il s’exprime en euros par unité de consommation.

 

 

 

 

- S -
Seuil de pauvreté / Taux de pauvreté
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil de pauvreté français calculé par l’Insee correspond à 60 % de la médiane des niveaux de vie. À titre indicatif, en 2018, le seuil de pauvreté français (à 60 %) est de 1 063 euros par mois. Il s’exprime en euros par unité de consommation. Le taux de pauvreté s'établit à 14,8 % en 2018.

 

SSIAD / SPASAD
les Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et les Services polyvalent d’aide et de soins à domicile (SPASAD) proposent des soins à domicile aux personnes âgées.
La capacité d’accueil (nombre de places installées) correspond au nombre de personnes âgées pouvant être prises en charge par le service.
Le taux d’équipement, sur un territoire donné, correspond à la capacité d’accueil des services rapporté à la population âgée de 75 ou plus au recensement de la population.
Sont pris en compte les établissements ouverts relevant des catégories Finess suivantes (au moment de l'autorisation) :
• Services de soins infirmiers à domicile (code = 354),
• Services polyvalent d’aide et de soins à domicile (code=209),
Pour lesquels les équipements suivants ont été autorisés et installées :
• Disciplines d’équipement : Soins infirmiers à domicile (code =358),
• Clientèle : Personnes Agées Sans Autre Indication (code=700), Personnes Agées dépendantes (code=711),
Et pour lesquels la capacité installée n’est pas nulle. Les indicateurs sont calculés à partir de données extraites de Finess et publiées sur data.gouv.fr.
Les données sont retraitées par Atlasanté pour faciliter l’exploitation statistique ; ces données retraitées sont également téléchargeables sur data.gouv.fr (utiliser le mot-clé DATASANTE).

 

Suicide
Le suicide est un phénomène multifactoriel complexe : différents facteurs interagissent les uns avec les autres. Les facteurs primaires regroupent les troubles psychiatriques, notamment la dépression, la dépendance à l'alcool, les troubles bipolaires, la schizophrénie et les troubles de la personnalité ....
Les facteurs secondaires, qui n'ont qu'une faible valeur prédictive en l'absence des facteurs primaires, regroupent des situations diverses telles que les pertes parentales précoces, l’isolement social, les difficultés financières et professionnelles (chômage..), les événements de vie stressants.
Enfin, les facteurs tertiaires (sexe masculin, âge) n'ont de valeur prédictive qu'en présence d'autres facteurs de risque.
Les codes CIM10 correspondant aux suicides pris en compte correspondent aux codes CIM10 = X60 à X84.

 

Surfaces certifiées bio ou en conversion
Les superficies totales en agriculture biologique comprennent :
• les surfaces « certifiées bio » qui rassemblent les parcelles dont la période de conversion est terminée et dont la production peut être commercialisée avec la mention « agriculture biologique » ;
• les superficies en conversion (la durée de conversion variant de 2 ans pour les cultures annuelles à 3 ans pour les cultures pérennes).
L’indicateur est à utiliser avec précaution car il porte à la fois sur les surfaces « certifiées bio » et les surfaces en cours de conversion, dont la production n’est pas encore certifiée biologique. Par ailleurs, un des organismes certificateurs ne transmettant pas ses données, les surfaces sont en moyenne sous évaluées de 10% dans les départements bretons et de 5% en Pays de la Loire. De plus, la SAU totale des EPCI ne peut être connue avec précision. Elle est estimée à partir des données de la Statistique Annuelle Agricole (SAA) au niveau du département, localisées dans les EPCI au moyen du Registre Parcelaire Graphique (RPG).

 

 

 

 

- T -
Tabac
Il n’y a pas de seuil en dessous duquel la consommation de tabac serait sans danger. Le risque est cumulatif avec l’ancienneté et l’intensité du tabagisme, mais réversible à l’arrêt. De nombreux textes encadrent la lutte contre le tabagisme (dont la loi Veil en 1976 et la loi Évin en 1991). Les différentes mesures sont la réglementation de la publicité, l’apposition d’un message sanitaire sur les emballages, la règlementation de la composition, l’interdiction de fumer dans tous les lieux fermés et couverts accueillant du public, l’interdiction aux mineurs et la sensibilisation systématique en milieu scolaire. Le nouveau plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives (2013-2017) élargit la politique à l’ensemble des conduites addictives. L’Objectif 10 du Plan national de lutte contre le cancer (2014-2019) reprend les orientations stratégiques de lutte contre le tabagisme dont les principes généraux sont :

• Réduire l’accès aux produits du tabac, notamment pour les jeunes.
• Prévenir l’initiation au tabac par l’information et l’éducation.
• Protéger les non-fumeurs de la fumée des autres.
• Aider les fumeurs à s’arrêter de fumer.

Les codes CIM10 correspondant aux pathologies prises en compte sont :
Pour l’étude des ALD incidence liée au tabac :
• le cancer de la trachée, des bronches et du poumon (codes CIM10 : C33-C34 au sein de l’ALD 30),
• la bronchite chronique (codes CIM10 : J42-44 au sein de l’ALD 14) et,
• les cardiopathies ischémiques (ALD 13).
Pour l’étude de la mortalité liée au tabac :
• le cancer de la trachée, des bronches et du poumon (codes CIM10 : C33-C34),
• les bronchites chroniques et les maladies pulmonaires obstructives (codes CIM10 : J40-44 et J47) et,
• les cardiopathies ischémiques (codes CIM10 : I20-25).

 

Taux brut de natalité (ou taux de natalité)
Le taux de natalité est ici un taux annuel moyen sur la dernière période intercensitaire. C’est le rapport entre les naissances de la période et la moyenne des populations entre les deux recensements.

 

Taux d’activité
C’est le nombre de personnes actives de 15 ans à 64 ans pour 100 personnes de 15 ans à 64 ans.

 

Taux de chômage (au sens du recensement)
C’est le nombre de personnes de 15 ans ou plus au chômage au sens du recensement pour 100 personnes actives de 15 ans ou plus.

 

Taux de fécondité selon l’âge 
C’est le rapport du nombre de naissances vivantes des femmes d’un groupe d’âge une année donnée à la population moyenne des femmes du même groupe d’âge de la même année.

 

Taux de participation aux campagnes de dépistage organisé du cancer du sein
Le taux de participation est le rapport entre le nombre de personnes dépistées et la population Insee cible du dépistage (personnes de 50 à 74 ans estimées en 2018 et en 2019 à partir des recensements de la population de l’Insee antérieurs). Les résultats basés sur les données d’une seule année de campagne ont un caractère provisoire qui limite l’analyse. Les taux calculés sur deux ans (2018 et 2019) permettent de prendre en compte une période au cours de laquelle toute la population cible devrait avoir été invitée et ainsi reflètent mieux la participation.

 

Taux standardisé de nouvelles admissions en ALD 
La méthode de calcul et le principe sont les mêmes que pour le taux standardisé de mortalité mais cet indicateur repose sur les nouvelles admissions en ALD, à l'exeception de la population de référence prise en compte (ici, la population française au recensement de la population de 2006).

 

Taux standardisé de mortalité 
Il permet de comparer dans le temps, dans l’espace et entre hommes et femmes, la mortalité de différentes unités géographiques indépendamment de la structure par âge et sexe des populations qui les composent. Il est calculé à partir des taux de mortalité selon l’âge de chaque population, appliqués à une population de référence (ici, la population française au recensement de la population de 2015). Le taux standardisé de mortalité ainsi obtenu correspond au nombre de décès qui serait observé sur l’entité géographique considérée si la répartition par âge était la même qu’au niveau national.

 

Taux standardisé de recours
La méthode de calcul et le principe sont les mêmes que pour le taux standardisé de mortalité. Cependant, cet indicateur reposant sur les données régionales du Système des Données de Santé (SNDS) géré par l’Assurance Maladie.

 

Temps médian des trajets domicile-travail
Le temps des trajets domicile-travail correspond à la durée (en minutes) parcourue par les actifs occupés résidant au sein d'un territoire pour se rendre dans la commune où ils déclarent travailler. Seul le temps médian est ici cartographié : la moitié des actifs du territoire de résidence considéré ont ainsi un temps de trajet supérieur à cette valeur.

 

Trafic automobile journalier moyen
Les cartes de recensement de la circulation sont établies par les Directions Interdépartementales des Routes depuis 2007. Le trafic automobile journalier moyen correspond au nombre de véhicules circulant sur les axes routiers en moyenne par jour.

 

Tumeurs
Les tumeurs sont la conséquence d’une prolifération anormale de cellules dans un tissu ou un organe. On distingue les tumeurs bénignes, qui restent localisées et sont en général peu graves, et les tumeurs malignes ou cancers. La gravité de ces dernières est notamment liée à leur aptitude à se disséminer par voie lymphatique ou sanguine, créant ainsi des foyers secondaires (métastases) à distance du foyer primitif.
Les facteurs de risque varient selon les localisations tumorales et sont pris en compte dans la mise en œuvre de mesure de prévention et de dépistage ciblées.
Pour l’étude de l’ALD incidence toutes tumeurs, sont pris en compte l’ensemble des admissions en ALD 30.
Pour l’étude la mortalité par cancer, ne sont pris en compte que les codes CIM 10 correspondant à l’ensemble des tumeurs malignes (code CIM10 C00-C97).


 

 

 

- U -
Unité de Consommation (UC)
L’unité de consommation est un système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage et permettant de comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente. Avec cette pondération, le nombre de personnes ou les revenus sont ramenés à un nombre d'unité de consommation. L'échelle actuellement la plus utilisée (dite de l'OCDE) retient la pondération suivante :
• 1 UC pour le premier adulte du ménage,
• 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus,
• 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.

 

 

 

 

- V -
Vulnérabilité énergétique au sens "taux d'effort énergétique"
Un ménage est considéré comme vulnérable énergétique si son taux d'effort énergétique est supérieur à un certain seuil. Ici, le seuil correspond au double de la médiane des taux d'effort observés en France métropolitaine, soit 8 % pour le chauffage et 4,5 % pour le carburant automobile. À noter que les ménages ayant un revenu supérieur au double du revenu médian ne sont pas considérés comme pouvant être en situation de vulnérabilité énergétique.
La dépense énergétique liée au logement est la consommation d’énergie primaire pour le chauffage, l’eau chaude et la ventilation du logement, multipliée par le coût unitaire de l’énergie utilisée. Cette consommation a été estimée à partir d’une modélisation utilisée par l’Anah fondée sur un croisement entre les caractéristiques des logements et les répartitions d’étiquettes DPE.


 

 

 

SOURCES ET MÉTHODES

 

Les données de population sont issues des données des recensements ou d’estimations de la population publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).


Les données de mortalité sont issues de la statistique nationale élaborée par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (CépiDc-Inserm). Les causes de décès sont codées suivant la Classification Internationale des Maladies – 10ème révision (CIM-10). La cause médicale du décès retenue est la cause principale (ou initiale).


Les données de morbidité relatives aux Affections de Longue Durée (ALD) proviennent du regroupement des statistiques de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) pour le régime général, de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et du Régime des Salariés Indépendants (RSI).
Certaines années, toutes les caisses d’assurance maladie ne sont pas en mesure de transmettre les effectifs d’admissions en ALD. La référence « France métropolitaine » utilisée sur une période donnée (exemple : 2010-2014) pour les comparaisons dans l’espace ou selon l’âge est donc calculée sur la base des zones géographiques pour lesquelles les données sont disponibles. Le niveau « France métropolitaine» n’est pas présenté pour les comparaisons dans le temps, les zones géographiques pour lesquelles les données sont manquantes pouvant varier d’une année sur l’autre.


Les données de recours aux soins sont issues du Système National des Données de Santé (SNDS) pour les affiliés domiciliés dans la région Bretagne. Sont comptabilisés, les nombres de recours pour les différents professionnels de santé qu’il s’agisse d’une consultation, d’une visite ou des actes ayant motivé le recours. La population de référence prise en compte est la région Bretagne.


Les données relatives à la prise en charge proviennent de l’outil de recensement des professionnels de la santé DEMOPS développé par l’ARS Bretagne dans le cadre de son observatoire de la démographie des professionnels de la santé. Pour l’agglomération de Redon, les données des communes de la Loire-Atlantique ne sont pas prises en compte dans le calcul des indicateurs.


Les données de participation au dépistage organisé du cancer du sein ont été fournies par les Associations pour le dépistage des cancers des quatre départements bretons. Pour l’agglomération de Redon, les données pour les communes de la Loire-Atlantique ne sont pas prises en compte.


Les données relatives aux conditions de vie et à l’environnement ont été définies à partir des travaux réalisés dans le cadre du PRSE 2017-2021. Elles sont actualisées en fonction des calendriers de diffusion des différents producteurs de données.